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A cheval de la Toscane à Ranchal.

Dernière heure : Le projet présenté ci-dessous est devenu réalité, et réussite ! Ils sont arrivés à Ranchal le 10 octobre 2006.

Clara Gaton a passé son enfance à Ranchal (Forniaud) au milieu des chevaux. Sa passion l'a conduite en Italie ou elle a rencontré Riccardo, ils sont tous les deux guides équestres dans un centre à Bottaccino (Pieve a Nievole, Pistoia). Ils veulent s'établir à Ranchal et ont décidé de faire le voyage à cheval, je la laisse vous présenter son incroyable projet :

♫ ♪ “ Par les prés par les bois par les routes et par les champs,

Nous, nous irons écouter la chanson du vent ! ” ♫ ♪

Motifs et objectifs du voyage

Notre voyage n’est pas vraiment une expédition sportive, mais plutôt une petite migration, un déplacement d’hommes et de chevaux vers un autre pays. Ce transfert se fera en totale autonomie, sans le support d’un véhicule accompagnant.

Après avoir passé de nombreuses années à enseigner les techniques de base de l’équitation de plein air, notre projet est d’ouvrir un centre de qualité qui propose des randonnées de haut niveau et une école spécifique pour l’équitation naturelle dans un lieu et un environnement plus favorable que celui d’où nous partons. Ce voyage est l’occasion d’une formation efficace en matière de randonnée équestre ; acquérir connaissance et expérience dans les nombreuses techniques qu’elle nécessite.

Derrière un tel projet qui dépasse le voyage en lui-même pour devenir un véritable choix de vie, la présence de motivations philosophiques est évidente. Choisir de s’écarter d’une vie encadrée et rassurante mais un peu monotone, de s’échapper pour un moment du système de consommation de notre société, de refuser de suivre une route balisée par les codes de la civilisation moderne pour renouer avec la nature, sont autant de besoins qui nous poussent à partir. Le choix d’un voyage lent s’inscrit ainsi dans la recherche d’un style de vie plus adapté, selon nous, aux dimensions humaines, et qui permet de mieux apprécier la distance, l’espace et le temps, que le monde moderne a su modifier. Comme un peu tout voyage, celui là aussi sera initiatique. Sa réalisation va de pair avec une réalisation personnelle ; se retrouver face à face avec soi-même pour mieux se connaître et apprendre à gérer ou dépasser nos propres limites, et concrétiser un désir commun à deux amoureux qui veulent partir ensemble pour construire un rêve basé sur leur couple.

Organisation du voyage

Itinéraire : La difficulté principale dans le développement d’un itinéraire pour une randonnée de ce genre est d’éviter les agglomérations urbaines qui, surtout dans les plaines et les côtes, occupent une grande part du territoire. Il convient donc de suivre un parcours quasi exclusivement montagnard et par conséquent plus long et plus contraignant pour les chevaux et les cavaliers, mais qui récompensera les voyageurs avec ses panoramas à couper le souffle. Nous traverserons la plaine du Padule di Fucecchio, où se situe “ Il Bottaccino ” (Pieve a Nievole, Pistoia) en longeant la rive du fleuve Pescia pour accéder à l’Apennin Toscoemiliano où nous attend la GEA (Grande Excursion Apennin), l’ambitieux parcours qui s’étend sur toute la longueur de la péninsule. Le “Sentiero Italia ” nous conduira par toute la haute Toscane pour nous mener, en Ligure, à “ L’Alta Via dei Monti liguri ” (440 km), un suggestif itinéraire entre montagne, ciel et mer. Plus ou moins à hauteur de Vintimille, une brusque déviation vers le nord nous fera suivre “l’Ancienne route du sel et des Brigands” qui, depuis les Alpes Maritimes arrive jusqu’aux pieds du mont Viso, imposant du haut de ses 3840 mètres d’altitude. Nous sommes prêts pour la traversée des Alpes, avec toute la charge symbolique que cela comporte, nous quittons l’Italie en passant le col de l’Agnel (2750 m) pour plonger en territoire français dans le parc régional du Queyras, que nous traverserons dans toute son étendue. Le voyage continue en direction de la ville de Gap que nous tiendrons légèrement au sud pour traverser le parc national des Ecrins avec ses sommets et ses glaciers. Nous dévions alors vers le nord-ouest en direction de Grenoble le long de la vallée du Drac jusqu’à Vizille, où, en continuant plus vers l’ouest, nous passons par le parc régional du Vercors. Une brève traversée urbaine (l’autoroute) à St Marcellin nous conduit encore dans le parc régional du Pilat près de St Etienne au sud-ouest de Lyon, nous arrivons bientôt! Maintenant cap au nord en tenant Lyon sur la droite, nous parcourons les monts du lyonnais entre la vallée de la Saône et de la Loire, nous y sommes, on aperçoit déjà Ranchal et les cimes de ses forêts !

Date et durée : Nous avons choisi de fixer la date du départ au 15 juin afin d’avoir tout l’été devant nous pour effectuer la traversée des montagnes. En effet, nous aurons à passer plusieurs sommets où nous rencontrerons encore de la neige…mieux vaut qu’elle ne soit pas trop récente ! De plus, le fait de voyager pendant l’été favorise l’alimentation des chevaux ; nous leur ferons croire à une migration vers de plus abondantes prairies, ce qui n’est même pas tout à fait faux ! Les touristes aussi devraient êtres plus nombreux, nous profiterons ainsi des gîtes ouverts et peut-être de rencontres chaleureuses. Enfin, nous voyagerons plus légers, avec les journées les plus longues de l’année et pas trop de pluie, pour la bonne humeur de toute la compagnie !

Il est difficile de programmer avec précision la durée de notre expédition tant les facteurs qui la déterminent peuvent évoluer. Cependant, nous pensons qu’il faudra compter entre deux mois et demi et trois mois pour arriver à destination. Nous ne serons pas pressés ; nous adapterons notre rythme à la plus petite qui n’a qu’un an, et nous saurons profiter d’un joli coin accueillant pour nous reposer et faire paître les chevaux, d’un accueil chaleureux pour faire des connaissances, d’une journée pluvieuse pour paresser, etc.

Hébergement :

Notre hébergement privilégié sera le bivouac car il favorise la symbiose entre cavaliers et chevaux et celle du groupe avec la nature, tout en offrant un agréable repos dans un petit “chez soi”. Mais quand l’occasion se présentera, ou plutôt la nécessité, si le bivouac n’est pas permis ou ne comble pas les exigences des chevaux et des cavaliers, nous nous arrêterons dans les refuges, les gîtes, ou encore chez les habitants qui voudront bien nous accueillir. La répartition des bagages devrait nous permettre une autonomie de deux à trois étapes.

Nous remercions d’avance tous ceux qui nous aiderons à la réalisation de ce voyage, nos familles, les amis, et les personnes intéressées qui voudront prendre part à l’aventure !

"Ranchal, village vert" leur souhaite un beau voyage plein d'amour, de bonheur et d'émotions...

 
     
   
     
 
 


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